[Web Creator] [LMSOFT]
Je suis allé retrouver un samedi après-midi ces hommes qui petpétuent la tradition. J'y rencontré Jean-Pierre Delaunay en train de creuser l'emplacement de la poulie sur un mât. L(homme est joviale habitué à poser pour la postérirté. Il explique volontiers aux enfants qui viennent le voir, son travail le tout avec le sourire.


La scie sauteuse et autres meuleuses ont remplacé les outils de l'époque aux noms poétiques, Chapoteau, Chèvre, Guipon, zague.

On restaure aussi le samedi après-midi au bord du Cher dans la bonne humeur, ces gens là ne travaillent pas ils assouvissent leur passion avec plaisir.



Sur la berge d'en face, un chantier pour mettre à l'eau les Drakkars construits aussi à Savonnières.



Les bateaux traditionnels prennent une place importantes dans le tourisme de notre belle région, mais sans les hommes qui perpétuent la tradition rien de cela n'existerait. J'espère que comme moi vous découvrirez avec plaisir ces bateaux et ces hommes.

La prochaine fois je vous le promets les bateaux seront construits et sur l'eau.


Rien d’étonnant de découvrir aujourd’hui encore tout du long de la Loire des bourgs portant le nom de Port. Ils servaient  d’étapes pour la navigation, c’est là que se chargaient et déchargaient les marchandises transportées. Certains bateaux faisaient escale aussi pour quelques rénovations.
Voici quelques uns des panneaux existant encore, et dont les noms sont familiers à ceux qui de nos jours empruntent en voiture la levée de la Loire entre Tours et Saumur.



Hier la Loire et les rivières de Touraine connaissaient un trafic intense. Toues, gabares et fûtreaux se côtoyaient.  Une navigation parfois difficile avec en été les bancs de sable qu’il fallaient éviter, et en hiver affronter les crues, hâler le bateau quand le vent manqué, et manoeuvrer avec adresse pour passer les ponts.

Que reste t-il aujourd’hui de ces bateaux de bois. Il existe encore des hommes capables de construire et de faire naviguer de tels bateaux. Ce sont des passionnés bien décidés à ne pas laisser ce savoir-faire dans l’oubli.

La flotille de Savonnière sur le Cher


En bois brut le dernier des bateaux construit à Savonnière.

Il aura donc fallu quatre ans de travail pour reconstruire ce "Scute", à l'ancienne : sans clous, ni vis, ni boulons (on désigne sous le nom de "Scute", un grand nombre de bateaux à fond plat, aussi bien fluviaux que côtiers, typiques du Moyen Age).

Les recherches menées par François Beaudouin, à partir de quelques vestiges réunis par l'écomusée de Montjean-sur-Loire, ont permis à l’association des Bateliers du Cher de fabriquer ce bateau, en faisant appel aux techniques et aux gestes ancestraux. Les planches de chêne ont été assemblées à clins, avec des chevilles, et calfatées à la mousse végétale.

A la fois tonnelier et en même temps chargé de faire passer d'une rive à l'autre charette, chevaux et passagers. Les tonnaux étaient alignés et calés dans le milieu plat du bateau.


Barre, gouvernail cordages et filet.


Seul au milieu des eaux.


[b]Ou dans le petit port de Berthenay, ou se regroupent bateaux de pêche toues et fûtreaux.[/b]
[

Deux des plus beaux sont amarrés à Candes st Martin. Un des plus beaux villages de Touraine.

L'amarante L'histoire de l'Amarante est d'abord l'histoire d'enfants du fleuve et d'artisans ébénistes, Sylvain et Robin DELAPORTE. Toute la famille s'est réunie pour construire un bateau à l'ésthétique impeccable. Tout le confort a été pensé: cuisine équipée, toilettes, chauffage, frigo, literie.



[b]La belle Adèle[/b] Bateau de ballade de 26 places.


Sans oublier la gabare qui vous promènera sur le Cher sous les arches du chateau de Chenonceaux


J'espère que cette promenade vous aura plu. J'ai essayé par ces quelques photos de mieux vous faire connaître un des aspects touristiques de notre belle région.