[./index.html]
[Web Creator] [LMSOFT]
Les belles zébrées de la Vienne
Cette année, toujours sur la Vienne, nous descendons vers le « bec des deux eaux » au confluent avec la Creuse. La technique est toujours la même, faire les bordures aux poissons nageurs. Les eaux sont hautes car il a beaucoup plu depuis le mois de juin mais très pêchables car moins claires que les années précédentes. Nous allons d’ailleurs durant toute la journée subir par vague, averses et éclaircies le tout accompagné de bourrasques de vent, un temps à ne pas mettre un pêcheur dehors. Et pourtant !!!!
  
Les choses ne vont pas traîner, dès les premiers coups de manivelle des attaques se déclenchent, du chevesne à coup sûr, voilà qui présage d’un poisson mordeur. Tudor, mon « maître » en sortira une dizaine. Je me contenterai de trois, dont un qui faillit me laisser un mauvais souvenir puisqu’en se débattant une branche du triple a fini dans un doigt. Par chance l’ardillon était ressorti au travers de la chaire et le docteur Tudor m’a opéré en coupant l’hameçon.
  
Avant de casser la croûte, un brocheton affamé lui aussi vient rejoindre le tableau de pêche.
  
La journée allait nous réserver d’autres surprises. Toujours avec précision Tudor fait les bordures le PN tombe au ras de la rive l’animation est parfaite le poisson nageur sympathique à croquer. Une attaque violente se produit…c’est pas du chevesne car beaucoup plus lourd et plus combatif. Elle apparaît à la surface, c’est une perche et une belle une très belle. Le large sourire de Tudor en dit long sur sa joie. La belle pèse 2kg200. C'est son record!!
  
Un peu plus tard dans l'après-midi au travers des ondées nous fîmes encore quelques poissons, quand à nouveau sur le PN magique du Tudor une nouvelle attaque. Moins lourde mais tout aussi belle voilà la deuxième grosse perche de la journée. Le peson indique 1kg2.
  
Une bonne journée de pêche, un record, l’amitié au bout de chaque canne, le plaisir de la pêche, et les plaisirs de la vie, voilà nous rentrons un peu humide un peu fatigué mais surtout heureux.Luc Petit